Les maisons des habitants sont situées dans un rayon de 30 et 40 kilomètres à la périphérie de Cusco et d'autres dans le sud du Pérou. Ils vivent dans des villages situés à des altitudes de 3400 et 3900 mètres au-dessus du niveau de la mer ; leurs principales activités sont l'agriculture, l'élevage et l'artisanat, dont le plus important est le tissage à la main. Les deux autres communautés habitent les îles du lac Titicaca ; leurs activités sont similaires à celles déjà mentionnées, mais dans ce cas la pêche est une ressource complémentaire. Depuis 2004, l'agence de voyage Tierras de los Andes SAC élabore un plan, en collaboration avec la Junta de Cultura Machu Picchu et les communautés andines. Le projet est de pouvoir accueillir les touristes de passage dans leurs maisons et leurs familles, dans les villages situés sur les hauteurs de la Vallée Sacrée des Incas et les villages sur les rives du lac Titicaca. Pouvoir offrir aujourd'hui un service simple mais de qualité. Les colons ont pris un engagement sérieux. Ils ont pu établir une confiance qui permet aujourd'hui de développer un type de tourisme ancré dans les valeurs culturelles et naturelles de ces régions. Dans le même temps, les habitants des Andes pourront améliorer leurs conditions de vie grâce aux bénéfices du tourisme.
En outre, nous aimerions contacter d'autres ONG capables d'envoyer des volontaires pour aider à la rénovation de maisons et à la faisabilité d'autres projets de ce type, ou pour soutenir leurs activités quotidiennes, l'agriculture et l'éducation des jeunes. De même, il serait intéressant de disposer de ressources dans les organismes de microcrédit pour l'achat de matériaux de construction.
Le projet "Casas Vivenciales" avec des villageois andins a été promu en 2004 à l'initiative de l'agence de voyage Tierras de los Andes, en collaboration avec le "Patronato de Machupicchu" et les communautés aisées, avec le désir de partager leurs compétences à travers le tourisme. Afin de viabiliser les logements initialement très précaires, Tierras de los Andes SAC et le Patronato de Machupicchu ont accepté de soutenir ces 4 communautés en accordant des projets de rénovation de leurs maisons et l'engagement de les rendre viables pour accueillir des touristes. En outre, chaque année, nous dispensons des formations dans ces communautés afin que les habitants puissent répondre aux exigences de cette nouvelle activité.
Le Patronato de Machupicchu souhaite aujourd'hui pouvoir orienter des circuits spécifiques avec une vision vers le tourisme communautaire rural, adapté à tous les types de personnes et d'économies ; que ce soit individuellement ou en groupe, à travers la route du volontariat. Cela répond aux besoins exprimés par les communautés qui souhaitent que la saison soit complète et que les touristes restent un peu plus longtemps afin de partager davantage. On peut donc s'attendre à l'intérêt de nombreux volontaires dans les communautés et à la croissance de la demande. Cela permettra bien sûr aux communautés d'améliorer leur qualité de vie grâce à cette activité complémentaire. Il ne s'agit en aucun cas de mettre fin aux activités traditionnelles exercées par les communautés qui constituent une grande partie de leur identité (agriculture, pastoralisme, artisanat et coutumes des habitants).
Au cours des quatre dernières années, ces lodges ont accueilli des touristes venant de circuits de trekking alternatifs. "Tierras de los Andes" travaille avec le tourisme communautaire et veut faire ses propres circuits spécifiques dans le domaine du tourisme rural. Des ONG étaient présentes dans les villages de Chinchero, Huchuyqosqo et Patabamba (pour la construction de toilettes). Au niveau national, le MINCETUR (ministère du commerce extérieur et du tourisme) promeut cette nouvelle tendance du tourisme au Pérou, par la mise en œuvre de plans stratégiques, de méthodologies, de promotion et d'organisation d'événements avec l'association des acteurs du secteur touristique.
Tout ce travail d'ensemble a un objectif principal : diversifier l'offre touristique méconnue, comme le tourisme expérientiel ou communautaire.
Le manque de moyens pour acheter des matériaux de construction. La nécessité d'une formation permanente pour les familles d'accueil dans certains camps. En raison du manque d'information des touristes sur les services nécessaires, nous recevons des plaintes, notamment sur le manque d'eau chaude, qui devient inconfortable pour eux.
